8.05.2005

DOSSIER N° 14 : LE SYNDRÔME NIMBY

Quelques remarques préliminaires en guise d'introduction
Je suis évidemment pour la construction d'un nouvel aéroport pour les usagers en région parisienne, du moment qu'il se situe à plus de 30 km de chez moi.
Je suis évidemment pour la construction de toilettes publiques, mais pas dans ma cuisine.
J'adore les bergers allemands (pas nos amis d'outre-rhin qui gardent les moutons, bien que je n'aie aucune animosité envers ses braves gens, mais les chiens du même nom), tant que ce sont ceux des autres...Autrement dit je veux pouvoir les caresser sans avoir à m'en occuper, notamment ramasser leurs poils toutes les demi-heures, j'ai déjà assez à faire avec les miens.
Je suis pour la création de fêtes foraines, mais pas chez mes voisins du dessus.
BREF...Je suis bel et bien victime du syndrôme NIMBY...
Les initiales NIMBY ne désignant pas le nouveau terme NBC employé par les militaires en voulant parler des armes Nucléaires-Bactériologiques-Chimiques (remplacer les initiales par "Napalm-Ilona Mitrecey-Bombe-Ypérite") mais bel et bien "Not In My BackYard", qui pourrait se traduire assez aisément par "pas dans mon jardin" ou "pas dans ma cour".
Entrons dans le vif du sujet
Les citoyens participent de plus en plus à de nombreux projets environnementaux ayant trait à la revitalisation urbaine. Par leur association à des groupes locaux, ils interviennent également dans des projets pouvant avoir un impact sur leur environnement et leur qualité de vie. Ces projets sèment parfois la controverse, et les revendications qu'ils suscitent font la une des médias.
Et vous, croyez-vous être atteint de ce syndrôme ? Avec l'étalement urbain, les frontières délimitant la banlieue de la campagne ne sont plus aussi perceptibles. Seriez-vous un fervent opposant si une porcherie ou une autre industrie venait s'établir près de votre quartier ?
Depuis les années 1970-1980, les réactions d’opposition à la localisation d’équipements dangereux ou générateurs de nuisances se sont diversifiées, intensifiées et structurées au point de devenir un problème capital pour la société.
Forgé aux États-Unis et analysé comme un véritable syndrome affectant nos démocraties, l’acronyme NIMBY caractérise de plus en plus fréquemment ces conflits de localisation. Il découle d’une métaphore qui parle d’elle-même : « Pas dans ma cour ! » Cet acronyme est censé traduire l’attitude d’opposition d’une population locale vis-à-vis d’un projet lorsque celui-ci est susceptible d’entraîner certaines nuisances ou modifications, réelles ou supposées, du cadre de vie. En Europe, l’intensification des conflits de localisation est plus récente et l’appellation NIMBY entre peu à peu dans le langage courant.
source : tiré de plusieurs articles du net...

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