8.20.2006

DOSSIER N° 34 : LES PHOBIES

« - Je ne vous décevrai pas, lança ardemment Luke à l’adresse tant de Yoda que de son invisible défenseur. Je ne connais pas la peur.
- Mais tu auras peur, dit lentement le Maître Jedi en se retournant vers son nouvel élève, un curieux petit sourire sur son visage ratatiné. Oui, tu auras peur… »
Star Wars, verset V : the empire strikes back.
Ce week-end, n’ayant pas de mission en cours, je suis allé me documenter au bureau de psycho du V.B.I, afin d’en savoir plus sur les phobies :
Phobie : Nom féminin. Le terme phobie, du grec ancien phobos (φόβος), désigne un ensemble de troubles psychologiques axés sur une entité extérieure capable de susciter une peur irrationnelle. En médecine, ces réactions doivent être suffisamment invalidantes pour que l’on puisse parler de phobie. En psychanalyse, le symptôme est toujours vu comme une solution défensive dont il faut élucider le sens avant de songer à l'éradiquer comme on éradiquerait un virus.
Les analystes définissent, en général, la phobie comme une peur excessive qui a son origine dans une série complexe de situations et de rapports, et qui conduit à l'hostilité, à une agressivité refoulée ou à un sentiment de culpabilité très intense. Ces sentiments enfouis s'expriment plus tard sous la forme d'une peur intense et en apparence irrationnelle des lieux clos ou élevés, des chats, des orages, ou de quelque autre parmi la quasi-infinité des objets possibles de phobie, l'objet choisi ayant un rapport direct ou indirect avec l'un des événements qui est à la base du déclenchement.
La psychopathologie sépare les phobies en trois catégories :

- les phobies spécifiques (ou phobies «simples»), où les symptômes sont déclenchés par un objet externe : souris, avions, sang, etc. Souvent négligées par l'entourage et parfois tournées en ridicules, elles peuvent être source de détresse psychologique majeure, et dans certains cas d'un impact serieux sur la qualité de vie (phobie des transports, phobie des animaux, phobie des phénomènes naturels…) ;

- les phobies sociales, à savoir la peur d’interagir avec les autres, de réaliser certaines actions devant d’autres personnes, par exemple la blemmophobie (peur du regard des autres) ;

- l’agoraphobie, c’est-à-dire la peur de quitter son environnement proche et de se retrouver dans un endroit dont il serait difficile ou gênant de s’extraire.

[Tous ses renseignements sont tirés principalement de Wikipedia et du TLF.]
Et, comme dirait la marionnette de Lescure dans les guignols, « là où ça d’vient génial », c’est qu’on peut avoir la peur de tout et n’importe quoi. Ici, on en trouve une grande liste. J’en ai noté quelques-unes assez fabuleuses :

- La publiphobie : la peur des publicités (je souffre pour la personne qui doit vivre en ville avec tout ce qu’on nous met comme pubs dans la tronche) ;
- L'enduophobie : la peur de s’habiller (j’espère que la personne n’est pas aussi nudophobe sinon elle est dans la merde) ;
- La pabullophobie : la peur des brouettes ;
- La phobophobie : la peur d’avoir peur (à quand la phobophobophobie : la peur d’avoir peur d’avoir peur) ;
-La Mécascriptophobie : la peur des machines à écrire (j'ai connu une secrétaire mécascriptophobe...elle a béni des Dieux l'invention du PC.) ; etc.

Et, parce que y a pas d’raison, j’ai décidé moi aussi d’apporter ma pierre à l’édifice, en mettant en lumière une phobie très peu connue mais recensée dans nos dossiers du bureau :
la Tongophobie.

13 Comments:

Anonymous Anonymous said...

et elle te vient d'où la tongophobie ???

10:21 AM  
Anonymous Anonymous said...

moi aussi j'adore les tong !!! ça consiste en quoi une tongue partie ????

7:02 PM  
Anonymous Anonymous said...

Les tongs, c'est très pratique pour se défendre ... et même, simplement pour soudoyer un homme pour qu'il fasse quelque chose pour nous. Ainsi, il faut plus craindre le porteur (en l'occurence, la porteuse) de tongs que les tongs elles-mêmes.
Perso, je suis insectophobe et pigeonophobe, au point de ne jamais approcher la nature et de me baisser subitement dans les rues de Paris !

7:41 PM  
Anonymous Anonymous said...

Perso je suis insectophobe (je sais pas si ce terme existe), du genre à agiter les bras comme une abrutie dès qu'un insecte m'approche lol

12:07 AM  
Blogger CaptainNavarre said...

L'odolabélophobie (peur des étiquettes de parfum) n'est pas mal non plus...

7:20 PM  
Blogger CaptainNavarre said...

Sans oublier la yaourtophobie (peur du yaourt ou des ferments lactiques) ou encore la dicophobie (peur des dictionnaires)...

7:21 PM  
Blogger Nick Google said...

SuperKorail> En fait mon frère et moi on trouve que des pieds c'est laid (sauf les pieds de bébé à la rigueur) et en plus avec un espèce de bout de plastique au milieu...

Djoune> J'irai jamais à une tong party...mais à une tongue party, on se roule pas des pelles plutôt :p ?

LaSeuleMarmotteQuiPrinterne> La peur des insectes, c'est l'Entomophobie.

TontonCap> Oué y en a des tas c'est fou !

7:29 PM  
Blogger Nick Google said...

Et merdoume...j'ai oublié de répondre à NaineJaune...
Je suis presque pigeonnophobe aussi...Ce que je trouve dingue, c'est que maintenant dans Paris cet animal est super à l'aise...il est pas homophobe pour deux sous le bougre !!!
Par contre, si un jour je choppe un pigeon en tongs, je me barre en courant.

7:31 PM  
Anonymous Anonymous said...

La phoabie sociale a fait partie des miennes ...
Mais là, je suis battue par les tongs, il n'y a pas photo !

7:34 PM  
Blogger Nick Google said...

La tongophobie est super rare...elle ne touche que deux personnes sur 6 milliards.

7:41 PM  
Anonymous Anonymous said...

alors désolée d'avoir à te le dire mais s'il n'y a que deux spécimens de tongophobes, je ne crois pas que la science acceptera de se pencher sur cette pathologie.
par contre, je suis atteinte de pigeonnophobie, ça est-ce que ça se soigne ???

10:18 PM  
Blogger Nick Google said...

Euh j'en sais rien :p
Mais encore aujourd'hui j'étais dans Paris assis sur un banc et ils ont vraiment plus peur de se promener parmi les hommes...ça m'éneeeerve !!!

1:53 AM  
Anonymous Anonymous said...

Oué, en Allemagne, ils ont dressé des faucons pour attaquer les pigeons tentés par se poser sur l'édifice. Résultat assuré. Bon, après, faut juste supporter les pelottes de réjections dans les tifs... mais c'est plus facile à nettoyer (encore que, un os planté dans le crâne ça doit pas faire du bien, surtout bien trempé de sucs gastriques) qu'une fiente. Amis de la poésie, je vous salue!!!

12:55 PM  

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